Flux temporel

mardi 23 septembre 2014

Le trajet jusque l'aéroport Charles de Gaulle

Pour commencer, ça ne s'est pas fait tout de suite en claquant des doigts. Bah, non c'est évident ! Pourquoi offrir à nos deux stressées personnes un voyage d'agrément sans aucune encombre alors qu'il est tellement plus marrant de leur faire subir une grève de la ligne du RER B ce jour là ? (Je précise que la ligne B est celle-là même qui dessert l'aéroport Charles de Gaulle, dans lequel nous nous rendons). Et même véhiculées sur l'autoroute, nous n'étions pas à l'abri d'un tristement célèbre bouchon parisien (qui n'est en aucun cas aussi sympa qu'un bouchon lyonnais ! - hohoho ! je sais, c'était facile comme blague, mais bon, il fallait que je la sorte !) à cause du problème de grève. Et oui ! nous sommes bien en France ! Donc, changement de programme : c'est Quentin-sempai, le cousin d'Emy-chan qui a eu l'extrême bonté de proposer que nous le rejoignions vers Maison-Alfort en transport afin qu'il puisse nous y emmener plus tôt avec sa voiture, en partant de chez lui à 16h...le tout après un bon restaurant. Le marché a été vite conclu !

***

Je suis arrivée à la gare de Lyon pour récupérer Emy-chan comme prévu vers 12h 45 accompagnée de ma sœur qui a eu la gentillesse de porter mon énorme valise de 30 kilos. Bien qu'Emelyne m'aie prévenu de son retard de 20 min, nous étions parties ma sœur et moi pour la rejoindre à l'heure dite du RDV car Maky onee-san s'est ensuite rapidement esquivée (elle avait un RDV important), me laissant seule devant les panneaux de la gare.

J'ai pris le temps de vérifier le bon déroulement du trajet d'Emy-chan dont le retard n'était plus de 20 min, mais de 45 min ! Il faut préciser cependant que son cas n'est pas isolé : tous les panneaux de la gare s'affolaient en affichant du retard à pas mal de trains. Qu'à cela ne tienne, je me suis avancée vers un guichet de la gare pour récupérer un plan de métro (en prévision de la suite) avant de prendre mon mal en patience et me déplacer vers le hall indiqué en attendant son arrivée.

Une fois le quai annoncé, j'ai envoyé un message à Emy-chan lui indiquant où me trouver en bout de quai, avant de me raviser et de la chercher directement à sa sortie de voiture (au cas où, car elle semblait stressée). Il faut croire que l'on s'est loupée, car le flot de voyageur s'étant atténué, je ne l'apercevait toujours pas. J'ai finalement repris le chemin en sens inverse et je l'ai retrouvée au bout du quai ! Tout allait bien !

Emy-chan s'est empressée de m’annoncer que son portable fonctionnait mal et qu'elle venait à peine de recevoir tous les messages que son cousin et moi lui avions envoyé. Nous nous somme sensuite enquises du trajet à effectuer jusque chez son cousin avant de nous avancer rapidement vers les dédales des sous-terrains. J'ai ensuite confié à Emy-chan un ticket de métro pour nous éviter la file d'attente devant les distributeurs automatiques (ce qui fut une très bonne idée vu la longueur de celle-ci - bienvenue à la capitale !). Nous avons même eu le temps de nous tromper en prenant l'entrée du RER (j'avoue, c'est de ma faute) avant de marcher d'un pas plus précipité vers la bonne direction. Notre petite excursion a été incontestablement ralentie par l'absence d'escalator à des points clé du métropolitain parisien. Nous avons donc atteint notre destination difficilement malgré la gentillesse de quelques personnes pour venir nous aider (la charité existe toujours bel et bien, même si les 2 personnes en question se sont manifestés plus ou moins après la bataille..).

Emy-chan a ensuite appelé son cousin à la rescousse puis nous l'avons rencontré à mi-parcours entre la station et sa maison. Très gentil, il s'est enquis de nos valises. Emy-chan s'est exclamée : "Il est beau, mon cousin, et il est très musclé, hein ?!" fière de me le présenter et enchantée de le revoir.

Chez lui, il nous a proposé de manger des courgettes ou des tomates farcies que nous avions juste à réchauffer. Mais vous connaissez tout l'amour que je porte aux fruits et légumes : moi et les légumes, ça fait (+)...De toute façon, je n'avais pas beaucoup d’appétit. Mais il m'a tout de même proposé de me faire un steack et des pâtes pour tous, ce que j'ai accepté avec joie. et pendant le repas, nous avons bavardé gaiement en attendant l'heure fatidique. Emy-chan a insisté sur le fait que son cousin était la seule personne de sa famille à connaitre en chair et en os la personne avec laquelle elle partagerait son expérience au Japon. J'étais une véritable V.I.P. !

L'heure sonnée, nous nous sommes dirigés vers la voiture, où les bagages rentraient limite-limite ! Nous sommes partis assez rapidement (car même si Quentin-sempai n'avait pas noté l'adresse de l'aéroport Charles de Gaulle, il a su règlé en un tour de main le problème avec son téléphone high-tech en mode GPS). Le voyage s'est déroulé tranquillement vers l'aéroport où Emy-chan s'est émerveillée de voir un avion... son cousin n'a pas manqué l'occasion de la charier sur ce sujet en lui faisant remarquer la normalité de la chose étant donné notre proximité de l'aéroport. Nous sommes arrivés sur place vers 17h10 et Emy-chan a commencé a angoisser de manière significative en jugeant l'aspect gigantesque des lieux avant de retrouver un semblant de calme.

Nous avons trouvé assez rapidement l'endroit pour faire enregistrer nos bagages. Mais le guichet n'ouvrait qu'à partir de 19h15. Emy-chan nous a donc dirigé vers un bureau de change afin de troquer une liasse de billet européens contre des billets nipons. Nous avons fait le tour de l'étage (ce qui fut assez rapide) et nous avons même aperçu un espace dédié à la prière pour les personnes croyantes (qui l'eut cru ?).

Espace de prière


Nous avons ensuite pris le temps de nous poser à la Brioche Dorée où Emy-chan et moi avons commandé notre dernier repas français avant longtemps. Chouquettes pour l'une et croissant pour l'autre, toutes deux avons savouré pleinement ces saveurs qui se feraient rares une fois au Japon. Tous ceci nous a été gentiment offert par Quentin-sempai. Et posées là tranquillement, nous avons reçu pas mal de messages et d'appels de nos proches nous souhaitant bon voyage et malgré l’assourdissement du lieu (quelques travaux s'effectuaient non loin) chaque message qui nous a été délivré a été apprécié à sa juste valeur.

Puis nous avons flâné vers un Relay (histoire de nous dégourdir les jambes) où nous nous sommes laissé tentées par une revue de mots fléchés avant de nous diriger lentement vers la zone d'attente devant le guichet d'enregistrement des bagages. Nous étions d'ailleurs les premiers de la file. Ma chère mère nous y a rejoint finalement un peu plus tard et nous a réitèré les conseils et indications qu'elle m'avait fournis pour la suite. Lorsque le bureau s'est ouvert enfin.

Nous avons fait peser nos bagages. Si ceux d'Emy-chan étaient parfaitement dosés, les miens...eh bien, autant le bagage en soute restait dans les normes (environ 29 kilos) autant mon bagage en cabine dépassait de 300 grammes les 7 kilos d'autorisés... C'est moyen-moyen, mais c'est quand même passé ! On nous a fournis des billets d'avion classiques en échange de ceux imprimés chez nous et on nous a précisé qu'il fallait réceptionner nos valises à Haneda car leur acheminement n'était pas pris en compte totalement. (Changement de compagnie aérienne oblige).

Juste le temps de se dire au revoir entre nous et de remercier Quentin-sempai, nous nous sommes ensuite dirigées vers les portes d'embarquement...pour marquer le début véritable de l'aventure, étant totalement livrées à nous même désormais.

Couloir d'embarquement


A+ pour la suite !
PS : Soyez indulgent sur la qualité photo de mon malheureux Blackberry...

1 commentaire:

  1. Chargez comme des mules ! ^^ courage ma puce ;) c'est fou comme les jours important il arrive toujours des m***** ^^ la beauté de la France :p

    RépondreSupprimer