Flux temporel

mardi 23 décembre 2014

Tôkyô : Départ - Voyage - Arrivée

Aujourd'hui, toutes précautions avaient été prises afin d'arriver à l'heure. Départ bien à l'avance ce qui m'a permis de prendre (quelques) photos des illuminations de Noël de la gare de Matsue au passage. Il y avait même un mini concert gratuit qui se déroulait là-bas. Mais la chanteuse avait tellement la bougeotte que ça a été difficile de la prendre correctement en photo. Je suis rapidement revenue sur mes pas rejoindre l'arrêt de bus afin d'attendre sagement l'arrivé du car.


 
Centre comercial

 Papa Noël


 Sapin


 Chanteuse
 

L'attente a été longue. Mais Emy-chan a repéré Sophie et Yuuki de loin avant de les inviter à nous rejoindre. Ce qui nous a beaucoup rassuré quelque part étant donné qu'ils partaient pour la même destination avec la même compagnie: la JR BASU no Chuugoku.

 
Bagages

Mais mon esprit tranquillisé a ouvert la voie à la fatigue, c'est donc exténuée que je suis montée dans le bus. Le temps d'écouter quelques chansons de Joe Cooker (mort la veille), de réviser quelques mots de vocabulaire (restons sérieuse) et de jouer à la DS avant d'essayer de m'étendre confortablement pour m'endormir. Mais peine perdue : j'eus la déception de ne pas avoir le repos escompté d'une bonne nuit réparatrice du fait de l'inconfort des sièges.



siège


 
Inconfort

dodo shitai

C'est donc vers 6h que nous sommes arrivées à Shibuya et que nos chemins se sont rapidement séparés à Emy-chan et moi (je n'avais qu'une idée en tête : me débarrasser de mes valises afin d'être libre comme l'air). 


 Sortie de Gare



1er pas à Shibuya



Statue



Restaurant Tri Force

Je suis donc partie de pied ferme à la recherche de la ligne que je devais prendre. J'avais étudié l'itinéraire à suivre la veille et toute la journée durant afin d'avoir un plan clair dans ma tête. Je suis sortie de la gare, avant de m'avancer à un guichet vendant des tickets. Je leur ai demandé si je pouvait y acheter des "Tôkyô free kippu", pensant bien bouger durant mon premier jour. Ils m'ont répondu par la négative avant de me rediriger vers un magasin de la JR Line un peu plus loin dans la ville. 


Boutique JR Line

Loin d'être rassurée, j'ai croisé des gens ivres et des types en costumes suspects dans un quartier proposant quelques pachinko. Mais j'ai marché d'un pas rapide afin de ne pas perdre de temps. J'ai facilement trouvé la boutique en question et me voilà rendue devant le premier guichet de libre.

Je pense que j'ai dû rendre chèvre le guichetier avec mes demandes et mon japonais approximatif. Je voulais le fameux "Tôkyô free kippu" afin de ne pas me préoccuper des tarifs et aller où bon me semble (notemment dans l'immédiat, rejoindre ma maison d'accueil). Et j'ai demandé des renseignements sur la carte SUICA qui est plus ou moins notre équivalent de la carte Navigo dans Paris. Exception faite qu'il ne s'agit pas d'un forfait à la semaine ou au mois, mais que la puce contenue dans la carte calcule directement le prix des correspondances sans que vous ayez à vous en préoccuper. Peut être plus comme une carte de self-service ?

J'avais donc fait la demande de prendre les deux. Et un quiproquo s'est installé entre le vendeur et moi car il m'a tendu 2 cartes SUICA. Je l'ai rapidement prévenu de l'erreur. Il m'a également tendu mon fameux "Tôkyô free kippu" avec deux autres tickets l'un indiquant les lignes que je pouvais utiliser avec et l'autre étant le reçu. Ne sachant pas les lire, j'ai demandé méfiante s'il était utilisable sur les transports que j'allais prendre pour rejoindre ma maison d'accueil (qui est l'essentiel de mon trajet) et il s’avérait que non. 

Faites attention de garder à l'esprit que le "Tôkyô free kippu" ne fonctionne que sur les lignes de métro dans Tôkyô même, tandis que la carte SUICA fonctionne sur les lignes plus excentrées. Qui plus est, elle est rechargeable par le biais de machines.  Ne considérant pas ce ticket forcément utile, je me suis rétractée sur cet achat au grand dam de mon vendeur...

Carte SUICA


Je suis revenue sur mes pas rejoindre la gare et HERE WE GO ! 

Je n'ai pas eu de difficultés vraiment à me repérer : les panneaux ont été très bien pensé et (dieu merci) la carte de métro de Tôkyô que j'avais m'a été fort utile !!! (Merci 'Man !!!) C'est donc abasourdie par les paysages urbains qui défilaient devant moi et qui reprenaient des couleurs au fur et à mesure que la lumière du jour gagne de la hauteur que j'ai voyagé et le cœur rempli d’excitation !

Métro Tokyoïte 


Paysages urbain


Queue impeccable


La partie la moins drôle c'est lorsque j'ai dû faire le trajet à pied pour les dernières minutes de trajet. J'avais dessiné une carte, mais je ne reconnaissais pas les rues. J'ai donc demandé mon chemin à plusieurs personnes qui sortaient leurs poubelles leur demandant où nous étions sur une carte (précise) que j'exhibais depuis mon ordinateur. Et c'est dingue de penser que les gens ne savaient pas où ils habitaient !!! Car, oui, ils étaient tout aussi perdus que moi malgré le fait que les lieux étaient inscrits en japonais... Mais je me demande s'ils ne voulaient pas aussi se débarrasser de moi le plus vite possible, car certains ont répondus de manière assez bourrues (ça change de Matsue).

Bref, une dame plus charitable a su m'indiquer le chemin, je n'étais en réalité pas très loin : j'ai su reconnaitre la silhouette de ma maison d'accueil (que j'avais au préalable vue en photo). J'ai donc été très heureuse de gagner mon foyer, accueillie par un hôte très souriant, étonné de voir que j'aie réussi à me débrouiller par moi-même pour venir jusqu'ici ! Bref, que du bonheur !

Guest House


 Plaque d'égoût