Flux temporel

mardi 30 septembre 2014

L'ateliers tricot

Ici au Japon, c'est le pays rêvé pour effectuer des activités manuelles ! Nous sommes entourées tout partout de matières à créer ! Dessin, peinture, pastel, couture, tricot, masking-tape, pâte à modeler, correspondance, cuisine ou patisserie, autant d'éléments qui font vibrer mon âme d'artiste ! Le tout pour la modique somme d'un euro pour chaque éléments ! Vraiment, vive les hyaku en shoppu !

 Des couleurs à profusion pour les amateurs !

Je me suis donc offert tout un kit de quoi fabriquer une écharpe pour mon cher et tendre et Emy-chan s'est laissée convaincre de faire la même chose pour son chéri. Le tout pour la modique somme de 500 yen !

 À nos ouvrages à présent !

L'emploi du temps

Cette après-midi, Nezumi-sempai est venue spécialement toquer à ma porte aujourd'hui. Ça m'a fait plaisir de revoir son visage, sa présence est plutôt rassurante. Elle semblait aussi soulagée de me voir parce que Yosshimoto-san croyait nous avoir vues partir de la résidence. Mais tel ne fut pas le cas, nous avons donc été cherché Emy-chan avant de partir en direction de la fac !

Nous avons été devant un premier guichet distribuant les livrets et formulaires de choix de cours de l'université de Shimane. Le tout en japonais. Nous avons ensuite été dans le bureau de Anzai-san, un professeur de français japonaise avec laquelle Nezumi-sempai s'est appliquée à nous détailler les cours dont nous pourrions avoir besoins : un bon pack de quatre cours japonais spécialement réservé aux étrangers, deux cours en plus sur la culture du Japon, un cours sur la culture partagée (français/japonais) qui portera sur le cinéma, un cours d'anglais donné par une étrangère que Nezumi-sempai nous a faite rencontrer.

Et ne manque plus que le choix du dernier cours d'anglais...


***

Heureusement pour nous, notre Maki-kouken (tutrice) nous a accordé une bonne partie d'un après midi afin de nous aider à choisir notre dernier cours. L'idée était de choisir un dernier cours en anglais puisque celui déjà choisi faisait office de culture visuelle. Grâce à son aide précieuse, tout fut fait en un tour de main !

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Fichtre ! En refaisant les comptes, il nous manque un cours !

lundi 29 septembre 2014

La monnaie japonaise

Voici un aperçu de ce que peut être la monnaie japonaise :


Recto


Verso


Particularités : Pièces
- Le yen a été créé par une loi du 10 mai 1871, pour remplacer le Ryō ( - ancienne unité monétaire japonaise).
- La pièce de 1 ¥ a la propriété anecdotique de mesurer 1 cm de rayon et de peser exactement 1 g.
- La pièce de 5 yen peut être considérée comme porte bonheur car elle se prononce go-en (五円), qui est la même lecture que ご縁. Le kanji 縁 signifie un lien, une relation. 

L'expression fait en général référence au rapport homme-femme... On augmente donc théoriquement nos chances d'avoir une relation harmonieuse si l'on garde la pièce sur soi. Par extension, on considère cette pièce comme un porte bonheur.

Particularités : Billets
Le premier billet japonais, le Yamada Hagaki, a été créé vers 1600.

- Le billet de 1 000 yens, mis en circulation à partir du 1er novembre 1984, représente l'écrivain Sōseki Natsume (1867-1916).
- Le billet de 2 000 yens est moins répandu car mis en circulation plus tardivement (le 19 juillet 2000).
- Le billet de 5 000 yens, mis en circulation à partir du 1er novembre 1984, représente Inazo Nitobe (1862-1933).
- Le billet de 10 000 yens, mis en circulation à partir du 1er novembre 1984, représente Yukichi Fukuzawa (1835-1901).


De nouveaux billets de 1 000, 5 000 et 10 000 yens ont été introduits le 1er novembre 2004, soit vingt ans après les précédents. Ils reprennent et complètent les mécanismes de sécurité du nouveau billet de 2 000 yens.

- Le billet de 1 000 yens représente le médecin Noguchi Hideyo (1876-1928)
- Le billet de 5 000 yens représente l'écrivaine Ichiyo Higuchi (1872-1896)
- Le billet de 10 000 yens représente toujours Yukichi Fukuzawa (1835-1901) mais le dessin du recto a été modifié et ne présente plus un faisan mais un phénix, provenant du temple Byōdō-in (平等院?), à Kyōto, le même qui est représenté sur les pièces de 10 yens.

(info dixit wikipédia)

dimanche 28 septembre 2014

Le lac Shinji - le chef hirokitty

Hier après-midi Hirokitty-san (le responsable de notre résidence qui vit au fond du couloir de mon étage) avait proposé de voir le coucher de soleil du lac Shinji. C'est pourquoi nous sommes tous partis...en voiture ! Ce que Hiroki-san clamait être une ferrari était en réalité une voiture tout à fait à l'image de la plupart des voitures japonaise : un véhicule de forme assez carrée, rouge. De ce fait nous avons atteint les lieux à une rapidité fulgurante en comparaison de notre virée que nous avons entrepris à pied jusqu'au château de Matsue...

Hirokitty-san

Il faisait beau mais il y avait un léger voile de nuages qui dissimulait légèrement le ciel...de ce fait la couleur du soleil en était atténuée et nous avons pu voir le disque solaire passer du jaune au rouge disparaitre avant d'atteindre la ligne d'horizon. C'était très joli. Nous avons l'intention de revenir Emy-chan et moi un jour où le ciel sera plus clair encore afin de voir des ardentes couleurs se refléter sur la surface du lac et éterniser l'instant de belles photos.

Coucher de soleil au bord du lac Shinji


Par la suite, nous avons absolument tenu à réitérer l'expérience du purikura sur Hiroki-san dont le résultat est moins comique que celui de Lincoln-san mais tout aussi surprenant. Du fait de ses traits fin, il se fondait totalement dans le genre féminin après l'application de la beauty-line de l'appareil à purikura. Il nous a également fait visiter un magasin de fripes (au sein du centre commercial) vraiment pas cher dont nous sommes ressorties Emy-chan et moi avec des pulls jumeaux mais de couleurs différentes. 6 euros, un pull en laine vert-d'eau ? j'achète ! Nous avons fait un crochet par un supermarché afin de faire des courses pour le repas du soir car nous avions prévu de manger tous ensembles.

Grrrrrrr ! (avec un bon "R" bien français !)


Victoire de canard


Il nous a montré les lumières se reflétant sur l'eau depuis un pont avant de prendre le chemin du retour...

Pont des lumières


Mais nous avons aperçu pendant le trajet des personnes en costumes traditionnels taper au moyen de gros baton d'énormes tambours (胴 : dou) afin de s'entraîner à jouer lors d'une parade qui aura lieu dans les prochains jours.


Construction pour matsuri


Un vieux monsieur nous a tendu de quoi prendre part à la fête. J'ai été enchantée d'accepter ! Quant à Emy-chan, elle avait d'abord refusé de participer avant de se raviser pour me suivre au cœur de la fête ! Nous nous sommes beaucoup amusées (même si notre sens du rythme est tout à fait discutable). Le gentil monsieur nous a dit à la fin, que si nous voulions retenter l'expérience, nous étions la bienvenues. Quelle chance !

Emy-chan et moi frappant les "dou"


Nous sommes enfin rentrées préparer à manger...des spaghettis à la sauce tomate avec des oignons, du gingembre et du steack haché ! Hiroki-san en tant que chef cuistot et nous autres ses apprenties (il a rajouté des ingrédients au plat selon sa fantaisie : du vin, du lait, du sel et du sucre). Ce fut très bon !

Hiroki-san nous a quitté tandis que Lincoln-san nous rejoignait. Nous lui avons proposé un morceau de notre repas avant de discuter sur la différence entre la conception de l'album d'un manga japonais et d'un album de Bande Dessinée française. (Nous avons toujours ce genre de discussions philosophiques avec lui !). Et je constate aujourd'hui que mon japonais et mon anglais oral commencent à légèrement s'améliorer (nous faisons le pont entre ces deux langues pour nous faire comprendre) : mes phrases me viennent plus naturellement même si je manque cruellement de vocabulaire. Je suis très contente d'être ici !

Voili-voilou !

Le jardin du château de Matsue



Arbres plusieurs fois centenaire

Escalier (attention au sens de la visite !)


Le châdeau

 
Torii


Table à thé



Escalier du jardin


Acheminement de ...?


Nid d'hibou


Banc


Nihon no doctor who


Vue sur la berge


Neko dans le jardin en quête de nourriture


Escalier aux puits de lumière


Berges


Escalier du jardin


Pont


Pierre


Caniveau

Le château de Matsue


 

 Silhouettes du château

 Le château de Matsue


 Détail du château

Ce matin, nous avions prévu de visiter le château de Matsue. Le château n'a pas été très difficile à trouver (enfin, grâce à Emy-chan car je suis tellement subjuguée par la beauté de la ville que je ne fais jamais vraiment attention où je vais). Nous avons eu droit à un tarif spécial étranger à la caisse d'entrée (yeah !). Le monument est entouré par un jardin lui-même encerclé par les flots et seuls deux accès piétons rejoignent le reste de l'île.


 Pour atteindre le château il faut pénétré une petite île

 Statue à l'entrée du site


Le jardin est un cadre où il est véritablement exquis de s'y promener, possédant quelques arbres plusieurs fois centenaires. La végétation y est si dense que l'on oublie presque que l'on se situe au cœur d'une ville, un peu à l'image de notre promenade plantée à Paris (mais en plus efficace) et nous avons pu y apercevoir quelques chats sauvages quémander de la nourriture, se promener ou encore se prélasser sous les doux rayons du soleil. La visite à l'intérieur du château doit s'effectuer sans chaussures ! En effet, des casiers sont mis à la disposition des voyageurs comme ceux auxquels nous avons eu affaire dans le restaurant à Tôkyô.

Poissons devant normalement décorer le toit du château


Les escaliers au centre du monuments ont une pente très aigu et sont fait en paulownia, conçu pour résister aux attaques du temps et du feu. Robustes et légers, ils sont facilement démontables en cas d'attaque :

Emy-chan dans l'escalier

Escalier vue de haut


Le fondateur du château est Horio Yoshiharu qui qui reçut la province d'Izumo et d'Oki en récompense de ses services après la bataille de Sekigahara. Son vœux a été de construire un bâtiment plus adapté à son confort près du lac Shinji. Le blason de sa famille est constituée de deux rangées de trois carrés. Le donjon du château de Matsue est l’un des douze derniers donjons authentiques du Japon. Le château de Matsue est également surnommé le château du pluvier car il évoque cet oiseau déployant ses ailes.

Faute d'héritier, le contrôle du fief passe entre les mains de Kyôgoku Tadataka qui entreprend de grands travaux afin de mettre un terme aux inondation provoqués par la rivière Hiikawa. Il meurt sans descendance, le fief revient donc à Matsudaira Naomasa, le petit fils du shogun. Fin lettré et également reconnu sous son nom de maître de thé : Fumaï-kou, il contribue grandement à la culture de la ville renommée désormais pour son thé thé.

Nous avons dans la première pièce pu apercevoir "le puits du cellier", un puits profond de 24 mètres situé dans l'espace servant à stocker les provisions. Le château de Matsue est le seul à comporter le sien au sein même du donjon, permettant de tenir de long siège.


 Puits du cellier

Au second étage il y avait beaucoup d'armures de samurai, de sabres et de coffres en parfait état joliment disposés.



 Melting-pot des objets vus au musée



kakemonos


trons d'arbre de plus de trois cents ans

Au troisième il y avait quelques maquettes de la reconstitution de Matsue à travers les époques. Il est très impressionnant de juger l'évolution de la cité au fil des siècles.

 
 une maquette


Au quatrième quelques kakemono. Et au dernier étage, la tour panoramique qui offre la particularité d'avoir une visibilité à 360° :




 Différentes vues de la ville de Matsue depuis la tour du donjon


Nous sommes parties nous promener dans le jardin faire quelques clichés supplémentaires avant de rentrer à la résidence.