Pour le cours d'aujourd'hui, il y a une super sortie culturelle au temple de Yaegaki ! La blague, c'est le mauvais temps du jour... L'orage et tellement puissant que c'est un véritable rideau d'eau qui tombe (ça m'a réveillé cette nuit ! d'ailleurs, les éclairs ont tonné tellement fort que ça m'a réellement surprise ! J'ai même entendu les pompiers se manifester après coup... Il y a peut être un incendie qui s'est déclaré pas loin ? Ce qui est sûr c'est que j'ai grappillé le maximum de temps à dormir avant de me réveiller de stress à 8h50 pour préparer mon bentou).
Enfin, le temps s'est calmé lorsque le bus nous a amené jusqu'au temple. Il faisait gris, mais au moins nous étions au sec. Ce matin, seuls deux membres de mon groupe de cours étaient présents : Chad et Emy-chan (ou plutôt il manquait Yuan-Yuan à l'appel, c'est plus simple comme ça).
Mais nous avons profité de cette sortie au maximum ! J'ai pu réaliser tout pleins de mes rêves de collégienne en ces lieux ! Vous savez tous ce que font les personnages dans les mangas lorsqu'ils vont au temple ? (se purifier, prier, acheter des omamori et des omikuji...ce genre de choses !) Eh bien, je ne me suis pas faite prier pour tout tester...ou presque (je n'ai pas eu le temps d'écrire de vœux sur des enma, quel dommage) !
On trouve à l'entrée d'un sanctuaire un portail appelé torii (鳥居), séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l’accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l’autre sens afin de revenir dans le monde matériel. Il n’est pas rare de voir des Japonais contourner un torii lorsqu’ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit. Mais surtout, il est important de s'incliner devant le torii avant de pénétrer les lieux plus en amont et de s'aventurer sur le vas côté du chemin, la voie centrale étant destinée au kami.
Yaegaki-jinja
Shimenawa (cordes tressées)
Lanterne
TORIIOn trouve à l'entrée d'un sanctuaire un portail appelé torii (鳥居), séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l’accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l’autre sens afin de revenir dans le monde matériel. Il n’est pas rare de voir des Japonais contourner un torii lorsqu’ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit. Mais surtout, il est important de s'incliner devant le torii avant de pénétrer les lieux plus en amont et de s'aventurer sur le vas côté du chemin, la voie centrale étant destinée au kami.
Torii
TEMIZU (littéralement main et eau)
Des bassins remplis d'eau sont utilisés par les fidèles pour se laver la
main gauche, puis la main droite, la bouche et enfin la poignée de la
poche d'eau pour se purifier avant d'approcher le principal sanctuaire shintou. À l'origine, cette purification se fait à une source, à un ruisseau ou
au bord de mer, ce qui est encore considéré comme l'idéal.
KOMAINU
Les komainu (狛犬) sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l'entrée de nombreux sanctuaires shintoïstes. Conçus pour conjurer les mauvais esprits, l'un a la gueule ouverte, l'autre fermée. Cette tendance
d'origine bouddhiste possède une
signification symbolique. La gueule ouverte prononce la première de
lettre de l'alphabet sanskrit,
qui sonne « a » tandis que la gueule fermée prononce la dernière lettre
qui sonne « um » pour signifier le début et la fin de toute chose.
Komainu
MANIÈRE DE PRIER
Il est accoutumé de faire un vœu à l'entrée du haiden (devant du temple) selon le rituel suivant :
- faire une offrande d'une pièce (sans la jeter) dans le saisen bako (賽銭箱, littéralement « boîte à offrandes »).
- faire sonner le suzu (鈴), sorte de clochette géante.
- s'incliner deux fois devant les dieux
- frapper deux fois dans ses mains
- s'incliner une dernière fois devant les kamis.
- faire une offrande d'une pièce (sans la jeter) dans le saisen bako (賽銭箱, littéralement « boîte à offrandes »).
- faire sonner le suzu (鈴), sorte de clochette géante.
- s'incliner deux fois devant les dieux
- frapper deux fois dans ses mains
- s'incliner une dernière fois devant les kamis.
Boîte à offrande dans l'haiden
(bâtiment consacré au culte)
(bâtiment consacré au culte)
Prière adressée au kamis
Petit autel
Pierres
Hi no tori (phénix)
OMAMORI
Un omamori est un porte-bonheur (ou amulette),
de petite taille, que l’on porte sur soi ou dans son sac afin d’éviter
toute mésaventure. Autrefois, beaucoup de gens en portaient un autour du
cou ou en nouaient un sur le dos des enfants. En principe, ces amulettes ne portent bonheur que pendant un an et
après cela, on les «rend» au temple où on les a achetées sans oublier de
remercier de manière polie et de témoigner sa reconnaissance d’avoir
été protégé tout au long de l’année.
Il y a beaucoup de sortes de «omamori», différents selon les buts visés :
- l’amulette qui attire l’amour, le fait venir, l’augmente, lui donne de la force et qui joue le rôle d’entremetteur.
- l’amulette pour avoir et conserver une bonne santé ou guérir vite d’une maladie ou d’une blessure.
- l’amulette de la longévité pour vivre longtemps en bonne santé.
- l’amulette pour un accouchement facile et pour que la mère et le bébé se portent bien.
- l’amulette considérée comme un talisman pour avoir des jours paisibles sans malheur.
- l’amulette de la victoire lors d’une compétition sportive.
- l’amulette de la réussite à un examen ou à un entretien d’embauche pour un emploi.
- l’amulette de la sécurité sur la route, pour soi ou pour ses proches.
- l’amulette pour avoir et conserver une bonne santé ou guérir vite d’une maladie ou d’une blessure.
- l’amulette de la longévité pour vivre longtemps en bonne santé.
- l’amulette pour un accouchement facile et pour que la mère et le bébé se portent bien.
- l’amulette considérée comme un talisman pour avoir des jours paisibles sans malheur.
- l’amulette de la victoire lors d’une compétition sportive.
- l’amulette de la réussite à un examen ou à un entretien d’embauche pour un emploi.
- l’amulette de la sécurité sur la route, pour soi ou pour ses proches.
Omamori
Butin de omamori
Les omikuji, (littéralement : loterie sacrée) sont des divinations écrites sur des bandes de papier que l'on tire au sort dans les sanctuaires shintou et les temples bouddhiques au Japon. Pour ma part, j'avais à effectuer le service moi-même : laisser une pièce de 100 yen et piocher dans une boîte en bois mise à disposition des visiteurs. L'omikuji est inscrit sur une feuille enroulée sur elle-même. Il faut donc dérouler le morceau de papier pour en lire la prédiction. L'omikuji prédit si la personne a des chances ou non de voir ses
rêves et ses projets se réaliser, si elle trouvera l'âme sœur, prédit aussi la santé, la fortune, la vie, etc. Il existe quatre
grandes catégories de prédiction : daikichi (大吉), kichi (吉), shōkichi (小吉) et kyō (凶). Lorsque la prédiction est mauvaise, on plie la bande de papier et on l'attache généralement à un pin se trouvant près du sanctuaire pour conjurer le mauvais sort.
Omikuji
Mon omikuji Manekineko
EMA
Un ema (絵馬) est une plaque en bois contenant des prières ou des vœux que l'on trouve dans les temples shintou au Japon. Les fidèles inscrivent leur vœu ou leur prière sur l'ema, puis l'accrochent à un portique près du temple pour qu'il soit lu par les kami (les dieux).
SHICHI-GO-SAN
Ema verticaux
Ema horizontaux
Portique à ema
Ema suspendus
Et de surcroit, aujourd'hui c'est le shichi-go-san, la fête des enfants : garçon de 3 ans, filles de 7 ans, et des deux genres de 5 ans. Du coup, nous avons pu apercevoir de mignons petits chérubins en costumes traditionnels ! C'était tout choupinou boubi !!! La grand-mère de l'un d'eux s'est sentie le besoin de nous expliquer cela en anglais. C'était très sympathique de sa part ! Il y avait aussi quelques miko qui étaient très jolies dans leur hakama rouge (pantalon traditionnel). Quant au prêtre, il faisait une tête un peu bizarre...
Famille japonaise en costume traditionnel
J'ai trois ans !
Fillette en kimono d'apparat
En pleine cérémonie
Fillette et miko (prêtresse shintou)
Miko
Prêtre shintou
DERRIÈRE LE TEMPLE
Couleurs automnales
Pont
Petit pont
Pot de pierre
Très vieil arbre
Lanternes rouges
KAGAMI NO IKE - PRÉDICTION AMOUREUSE AU MIROIR D'EAU
Il y avait également une activité spéciale dans ce temple : vous achetez une feuille de washi (papier de riz), vous la déposez dans un bassin assez vaste et profond et que vous y déposez une pièce de 10 yen. Le temps que le papier met à couler reflèterait la chance en amour de
son propriétaire : plus celui-ci coule vite et plus la personne
trouverait rapidement son amour. De plus, selon l'endroit où le papier
s'en va flotter, il est possible de savoir si la future personne de son
cœur se trouve dans son entourage ou non. . J'ai fait le test par curiosité. La feuille est tombée rapidement (apparemment) et juste au bord du bassin sans s'éloigner...
Bassin de prédiction
Pièce de 10 yen sur Washi
Minna
Arbre sacré situé plus haut
Autel derrière le bassin
Emy-chan et moi
Nous n'avons ensuite pas fait long feu au sein du temple car nous avions cours l'après midi.
En classe, nous avons eu un cours sur l'évolution des kimono à travers les différentes époques. J'ai pris pleins de croquis au passage car les costumes étaient magnifiques. Notre professeur nous avait apporté pour l'occasion des kimonos traditionnels, des zouri (chaussures en bois traditionnelles) et tabi (chaussettes fendues en deux pour porter les zouri et les geta) afin que nous puissions voir cela de plus près ! C'était franchement chouette de sa part ! J'adore vraiment son cours.
Kimono pour homme
Kimono pour femme
à la fin de l'heure, elle nous proposait d'en acheter pour 70 yen. On s'est empressées d'aller les quérir en vue de notre prochaine sortie sur le port des kimono !
Voili-voilou !!! ^^
PS : Les informations que j'ai regroupées viennent essentiellement de wikipédia, de thekyotoproject ainsi que de mes cours et expériences personnelles (en plus condensés).
Voili-voilou !!! ^^
PS : Les informations que j'ai regroupées viennent essentiellement de wikipédia, de thekyotoproject ainsi que de mes cours et expériences personnelles (en plus condensés).