Flux temporel

lundi 8 septembre 2014

Le "Certificate Of Eligibility" ou CEO

Bonjour à tous pour de nouvelles situations de stress intense ! (Auxquelles je vous souhaite vivement d'y échapper). 

Reprenons. Souvenez-vous, Emy-chan et moi avions rempli un dossier d'informations complémentaire à un premier dossier d'inscription à destination de l'université de Shimane afin d'e recevoir le très convoité Certificat d'éligibilité qui nous permettrait d'obtenir le Visa étudiant au bureau consulaire du Japon de Lyon.

Ledit certificat est envoyé par l'université de Shimane au moyen du service chronopostal (ce que j'ignorais et qui comme son nom l'indique, est sensé convoyer des courriers plutôt...URGENT). Mais cette conception de la chose dépasse peut-être l'entendement du coursier qui s'est vu chargé de mon précieux colis. Car son inefficacité évidente m'a entraînée dans une fureur telle...qu'on la censurera dans ce post.

Le fait est que : j'attendais un colis qui devait arriver début septembre et qu'une semaine plus tard, UN, je n'en vis pas la moindre trace et DEUX, ni même l'ombre d'un avis de passage. Et pourtant, lorsque je me suis renseignée sur l'état d'acheminement dudit colis auprès des expéditeurs - qui m'ont gentiment fournit le numéro de colis pour que je puisse le voir de mes propres yeux - il était déclaré : Absence / en attente de renvoi dans un post-office.

En constatant cet état de fait, (j'avoue) j'espérais secrètement quelque part que ce courrier m'attendrait gentiment à l'agence postale du quartier à laquelle je me suis rendue ce samedi. Quelle naïveté !
Le guichetier qui m'a prise en charge, m'a expliqué gentiment le processus d'envoi d'un courrier international vers la France : il s'avère que tout courrier reçoit une double numérotation pour son suivi à partir du moment où il franchit la frontière. Le postier doutait donc de pouvoir se renseigner sur l'état réel du colis avec un seul numéro et il se trouve que par chance, le numéro que j'avais donné était suffisant. 

Les renseignements qu'il a pu en tirer furent les suivants :
1. Qu'il s'agissait d'un chronocourrier (chose qu j'ignorais, comme je vous l'ai dit plus haut et qui fait une énorme différence puisque la choronoposte est un groupe à part...)
2. Qu'en plus d'"absence", une petite annotation venait compléter le motif de ma non livraison : "inconnue à cette adresse". D'après le postier, il semble que le chronopostier n'ait pas trouvé mon nom sur ma boite aux lettre, ce qui est tout à fait inadmissible de mon point de vue - compte tenu du fait que les boites sont toutes neuves depuis qu'on a emménagé en Décembre et qu'elles sont parfaitement et facilement identifiables.
3. Que mon colis était à l'agence - roulement de tambour - de Corbas...NOM DE ZEUS ! Le truc à perpèt' les zoulous plus loin que St Priest et quasi inaccessible en transports ! Youpi ! J'aime la vie !

Le postier m'a ensuite conseillée de compléter ces renseignements auprès du service concerné et a eu la gentillesse de me donner le contact téléphonique de l'agence en question : j'ai nommé la chronoposte ! J'ai eu affaire avec une femme au téléphone (disons plutôt qu'elle a a eu le malheur de devoir me répondre car j'étais plutôt de méchante humeur). Elle s'est fait l'avocat du diable en défendant le cas du ******* de livreur. Mal lui en a valut puisque tous les renseignements que je lui ait donné était déjà en sa possession (hormis peut-être, le fait que je n'habite pas seule et que deux noms sont associés à l'appartement). Mais bon, ça n'excuse rien : les vérifications, ça existe.

Bref, j'avais donc convenu avec elle que le colis me serait renvoyé lundi et que comme je travaillais, il était possible au livreur de laisser mon colis à n'importe lequel de mes voisins pourvu qu'il m'en donne le nom. Bonne idée de prime abord. (Sauf si on imagine le pire avec un gros chieur qui aurait gardé mon courrier pour sa simple satisfaction de me voir frustrée...mais bon, c'est exagérer la vision du monde...non ?). De toute façon, sans véhicule, je suis entravée dans tous mes déplacements en dehors de Lyon. je n'avais donc pas le choix.

Dans le doute, j'ai quand même tenté le coup pour aller chercher mon dû (en partant immédiatement après l'appel), mais je suis arrivée trop tard (même véhiculée par le père d'une amie à partir de St Priest) car la chronoposte ferme ses portes à 11h le samedi et non midi comme je l'espérais encore. Le gentil père de mon amie s'est proposé d'aller me le chercher (si possible) le lundi à la première heure malgré mes doutes qu'il soit encore accessible au retrait. Je lui ai donc confié la photocopie de ma carte d'identité et mon numéro de colis.

Lundi
Réduite à l'état d'une passivité insoutenable. Le père de mon amie m'a appelée le matin pour confirmer l'envoi du colis et...son échec à le réceptionner pour moi. "Advienne que pourra" lui ai-je répondu, en lui promettant de mes nouvelles au plus tôt. J'ai angoissé toute la journée. C'est dingue d'en arriver à avoir peur qu'un postier puisse arriver à lire un nom sur une boite. Je n'ai reçu aucune nouvelles - bonnes nouvelles me direz-vous - mais bon, n'est-on jamais moins sûr de rien.  La première tentative d'envoi en est bien la preuve...

Finalement, la journée finie, je me suis hâtée de vérifier qu'il était bien arrivé ! Et Dieu Merci ! Il était ENFIN là !!! WOUHOU !!!!! À présent, il faut entamer la démarche pour obtenir le VISA, mais ceci est l'affaire d'un autre jour - celle de demain précisément (je loupe une demi journée de salaire rien que pour ça !). Advienne que pourra !

Bisou à tous !

PS : Je bénis la personne qui s'est avérée plus avisée que la première pour lire mon nom !
re-PS : Je sais je deviens grave. Mais comme dit Emy-chan, quelque soit la démarche que j'effectue pour ce voyage, bien que je sois prévoyante et que je m'y prenne très à l'avance, il y a toujours un problèmes (si ce n'est plusieurs) qui me contraignent à rendre les formulaires à la dernière minutes !