Flux temporel

mercredi 24 septembre 2014

L'escale à Tôkyô

Arrivées à Tôkyô, nous avons quitté le miasme régnant au sein de l'appareil et nous avons suivi le flot de voyageurs qui en est sorti. En effet, cette fois-ci plus d’échappatoires : tout est en japonais ! (Bon, une mini pointe d'anglais tout de même, mais pas grand-chose). Heureusement, deux mots ont suffit à retrouver notre chemin : "foreigner's passport ". Du coup, aucun problème, tout est sous contrôle !

Dans la file jusqu'au guichet de contrôle des passagers, nous avons scruté les gens en tentant de deviner leur nationalité. Le but était de savoir s'il y avait d'autres français que nous. Et il s'est avéré que nous n'étions pas les seules gauloise à bord !

Arrivée au guichet, je tend le fameux petit bout de papier rempli au préalable dans l'avion sur nos informations personnelles. La personne responsable m'a obligée a faire face à une petite caméra reliée à un écran d'où l'on pouvait voir la visée de la caméra...et j'avais franchement pas l'air très fraîche...Il m'a également demandé appliquer mes deux index sur un sacnner afin de relever mes empruntes digitales. Il m'a ensuite demandé si je comptais venir travailler ici. Je lui ai répondu non, que j'étudiais le japonais. Il m'a finalement tendu ma carte dont la photo ne correspondait pas à ce qui était affiché à l'écran (et heureusement) !

Les formalités terminées, j'ai pu sortir de l'autre côté du contrôle de sécurité des voyageurs. Je n'ai pas trouvé Emy-chan mais j'ai relevé un panneaux indiquant le point de retrait de nos bagages et (miracle !) le notre était juste à côté. Ne la voyant toujours pas arriver, j'ai scruté les valises qui défilaient sur le tapis roulant afin de ne pas louper l'arrivée des nôtres qui sont par chance apparues peu après.

Armée de tous nos bagages, je suis revenue vers le guichet de contrôle pour chercher Emy-chan mais elle n'y était pas. J'ai donc commencé à faire le tour des lieux, mais toujours nulle trace de ma compagne de voyage ! Je suis finalement revenue au guichet de contrôle mais il était totalement vide à présent. J'ai commencé à légèrement paniquer avant de finalement la retrouver d'un point encore plus en arrière que le guichet de contrôle. Apparemment, les personnes responsables du guichet l'ont transbahutée à travers plusieurs autres guichets de contrôles pensant qu'elle était là en tant que...je ne sais trop quoi à vrai dire, mais ils se sont rendus compte après coup, qu'elle était là en tant qu'étudiante, du coup, le guichet où nous étions était bel et bien le bon. Comme quoi..

Après celui-ci, nous avons eu affaire...au contrôle de bagages !!!! Et oui ! Il faut aller chercher un formulaire indiquant votre nom, adresse et numéro de téléphone au Japon que vous remettrez aux autorités. On vous demande aussi si vous possédez des produits illicites (franchement, qui répondrait "oui" à cette question ? je vous le demande !). Emy-chan et moi avons pourtant eu l’honnêteté de signaler les médicaments que nous transportions à notre seul usage personnel considéré comme "interdits" et nous leur avons fait vérifié le formulaire nous autorisant à les importer.Avez-vous deviné ce à quoi je fais référence ? Et oui, il s'agit bien du fameux Yakkan Shoumei ! Mais je vous avoue que le contrôle a été on ne peut plus superficiel...Si j'avais eu en possessions d'autres substances non indiquées sur le fameux yakkan shoumei...comme ils ne sont pas très regardant, je suis sûre que cela serait passé. Mauvais point pour eux.


Pause-pipi dans les fameuses toilettes multi-fonctions japonaise 
(elles enclenchent la chasse d'eau dès que vous vous relevez ou 
jouent une mélodie pour dissimuler les bruits malencontreux...)

Bref, au sortir de la douane, une surprise de taille attendait Emy-chan : sa meilleure amie Lorianne-sempai et son petit ami Taiki sont venus spécialement l'accueillir au Japon ! Cette fille est une véritable tempête d'énergie ! D'un dynamisme hors normes elle a su nous tirer de notre fatigue et nous a proposé de manger au restaurant dans la ville. Nous avons donc emprunté un fameux taxi japonais soigneusement choisi par Taiki.

Aéroport d'Haneda


 Lorianne et Taiki-sempai à l'aéroport

Ce qu'il faut savoir sur les taxi japonais c'est :
- Le volant se situe à droite à l'image de nos voisins british
- Le taxi driver porte un uniforme et des gants.
- Il n'est pas obligatoire de se ceinturer à l'arrière
- Que les portes sont automatiques
- Qu'ils roulent très mal car le but d'un conducteur de taxi est de vous emmener à destination le plus vite possible.

Nous sommes arrivées entière devant un "izakaya", l'équivalent de nos bistrot français, des pub anglais ou encore des restaurant à tapas en Espagne (dixit wikipédia). Nous avons dû emprunté un escalier pour y accéder car il se situait au premier étage et avec les valises...pas facile-facile. Mais tels des chevalier sur leurs fiers destriers, Taiki-sempai et Lorianne-sempai ont eu l'extrême amabilité de transporter nos plus gros bagages à l'étage supérieur.

Nous avons su apprécié l'aspect japonisant et la tranquillité du lieu. Nous avons même dû retirer nos chaussures à l'entrée comme le veut la coutume japonaise ! J'ai été surprise par le sol de l'entrée qui était transparent et qui laissait transparaître des peluches soigneusement disposées pour accueillir les visiteurs. Il y avait plus loin des casiers pour laisser en consigne nos chaussures de tailles diverses. Il ne s'ouvraient pas avec clé comme par chez nous, mais avec une carte métallique que l'on a juste à glisser dans une fente.

Casier à carte métallique


J'ai également été ravie de voir les fameuse tables basses avec des coussins au sol (enfin, je le croyais car c'était une ruse !!! le niveau était creusé sous la table de sorte que l'on mangeais bel et bien au sol, mais que l'on pouvais déplier nos jambes dans la partie creuse ! Bref ! Le but du jeu ici a été de commander divers plats dans lesquels nous pourrions tous piocher ! Nous avons goûté à des choses variées : brochettes de viandes diverses, sushis avec garniture de poisson différentes, makis, roulés au fromage avec quelques sauces différente dont une à base de citron et qui était très bonne ainsi que...du poulpe et de la morue marinée dans de la sauce ou des œufs de saumons que je gouttais pour la première fois...Et à vrai dire, je n'en raffole pas, mais je ne déteste pas non plus, à part peut-être la morue qui avait un goût spécial malgré tout.

Lorianne-sempai et Taiki-sempai au restaurant


Emy-chan et Lorianne-sempai


Emy-chan et moi

Sortis du restaurant, nous avons fait un crochet vers un combini, où nous avons pu apercevoir les premiers goodies créés spécialement pour la fête d'Halloween qui est très prisée au Japon. (Vous me direz, les japonais sont très festifs, quelle occasion ne fêtent-ils pas?) Bref, nous avons quitté les lieu sans rien dépenser jugeant préférable de ne pas rajouter de poids à nos affaires déjà bien encombrantes et lourdes.

Au retour nous avons repris un taxi direction l'aéroport d'Haneda, afin de nous renseigner sur le terminal que nous devions emprunter. Lorianne-san a vraiment été d'une grande aide pour ce faire ! En effet, il fallait changer de terminal et monter à bord d'une navette afin de rejoindre le bon point d'embarquement. Et grâce à son parfait japonais, elle a su nous indiquer où nous rendre en attendant le départ de la première navette (car il était encore trop tôt pour pouvoir les utiliser et il est trop compliqué de rejoindre le bon terminal à pied avec nos monstres de valises. En attendant j'ai réorganisé mes affaires de sorte à équilibrer mes valises afin que leur poids soit conforme à la compagnie de la Japan Airlines (d'où l'utilité d'un pèse-valise).

À son arrivée, nous sommes montés dans la navette et avons eu le temps de nous tromper de station avant d'arriver au bon terminal (comme quoi, 8h d'escale, ça sert). Lorianne-sempai menant le groupe, a été d'un altruisme exemplaire à nous accompagner jusqu'à notre lieu d'embarcation. Quant à Taiki-sempai, il a eu la générosité de payer tous les frais de la soirée. Je les en remercie vraiment.

Ce que j'imaginais être la partie la plus difficile à gérer a finalement été l'une des plus simples à gérer, comme quoi, l'avenir réserve toujours de bonnes surprises !

1 commentaire:

  1. Troooooop gentils !!!! ça fait plaisir de savoir que des personnes comme elles existent ^^ je suis trop contente pour toi !!! (tu me donne trop envie d'aller au Japon là !)

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